Je me confonds en excuses, je m'aplatis, j'apologise...
Je n'ai plus le temps de venir sur le blog en ce moment!
Cependant, les annonces radiophoniques sirupeuses et les panneaux publicitaires dégoulinants aperçus tandis que je ralliais l'hôpital ce matin ont rappelé à ma mémoire l'imminence de la fête la plus caramélisée après la fête des grands-mères et celle des secrétaires.
J'ai nommé la Saint Tintin, fête des amouuuuuuureux!
Saint Tintin, c'est demain!
Sortez le papier de soie, les bisous de satin, les menus à 38 euros tout compris (les coeurs aussi).
-Tu n'es pas une vraie fille! me reproche-t -on quand on m'entend ainsi décaniller les Barbies et les Petits Poneys.
Si, si. Déposez-moi à Milan devant la boutique Prada et vous verrez si je ne suis pas une vraie fille. Même que j' suis allée voir l'expo Christian Lacroix au musée des arts décos.
Mais trop, c'est trop.
Je suis même sûre qu'un journal people nous racontera, demain soir, quel cadeau de Saint Tintin Mickey a offert à Minnie.
Je-ne-veux-pas-le-savoir!!!!
Rions un peu, plutôt.
Les hommes envahissent les boutiques de lingerie. C'est le seul jour de l'année où ils ne passent pas pour des pervers à surveiller. Ils errent au milieu des dentelles, ravis, empruntés, perplexes.
- C'est quoi, la taille de votre amie? demande la vendeuse prévenante à un jeune homme timide qui tripote un soutien-gorge.
- Ben...
Il ne sait pas. Il n'y avait pas pensé.
- Elle est...euh...c'est comme vous! dit-il en soupesant de l'oeil le décolleté de la péronnelle qui le provoque avec son air professionnel.
S'il pouvait, il mettrait les mains. Pour être sûr.