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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 19:20

Hé oui, voici une quatrième partie au Roman de Maria Anna, nouvelle écrite à la courtoise (défi littéraire!) demande de Majoma!

C'est un dessin de Bullotin, qui a lu et illustré la nouvelle!

Le début, c'est ici!

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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 20:05
Le Roman de Maria Anna
Dans le crépuscule tombant, les ombres s’étiraient.
Maria Anna connaissait bien l’aspect fantomatique que prennent les rues de Venise certains soirs.
C’était un de ces soirs, traversé d’ombres en capes noires coiffées de tricornes lourds.
Roman marchait vite, comme un homme qui sait où il va. Il passa le Canale Grande sur le pont de l’Académie, se glissa dans les ruelles de Dorsoduro.
Maria Anna haletante avait déjà compris qu’il courait vers les Zattere, où sont mollement accrochées les barques qui dansent au gré du ressac.
Elle nota, alors qu’il passait sous un réverbère, qu’il avait masqué son visage, et s’enveloppait dans un large manteau sombre.
Il grimpa, en effet dans une gondole qui semblait attendre, menée par un autre spectre vêtu de noir. L’embarcation se détacha lentement du quai et prit la direction de San Giorgio, qui flottait doucement devant eux dans la blancheur laiteuse de la lune.
Elle n’avait d’autre solution que de se jeter dans le premier vaporetto venu, bondé de touristes en short qui devaient venir d’un pays très au Nord car la température n’excédait pas cinq degrés.
Le trajet fut court, car l’île est proche de Venise. Ils abordèrent le long d’un ponton de bois, sur lequel Maria Anna prit pied en chancelant, dissimulée par trois massives Hambourgeoises qui venaient écouter du Vivaldi dans l’église.
L’ombre enveloppée de noir courait devant elle, disparaissant, filant, glissant de porche en porche, jusqu’à l’entrée massive d’un palazzo de pierre rouge, dans laquelle elle entra, après avoir frappé de façon convenue.
Maria Anna tremblait comme une feuille. De sa vie jamais elle n’avait entrepris pareille course, à la poursuite d’un rêve de promenade en gondole (Brad Pitt au petit déjeuner, tu parles ! même si, il fallait bien le reconnaître, la serviette sur les hanches et les cheveux mouillés ça vous avait un air de… Pauvre idiote ! calme-toi !).
A son tour, elle frappa à la porte ornée d’un marteau de cuivre : un coup, puis deux.
Elle entra dans une cour pavée, éclairée de candélabres, juste à temps pour le voir se dissoudre dans la pénombre d’une galerie, sur sa droite.
Elle courut le long d’un couloir, aperçut la lumière de la torche qui le guidait, et descendit à sa suite une volée de marche.
La porte se referma sur elle, dans un grincement sec.
Il était trop tard pour revenir en arrière.
Elle se dissimula dans un recoin de l’escalier, osant à peine respirer.
Les chandelles éclairaient une vaste pièce, au centre de laquelle un tableau, sur un chevalet.
Roman avait laissé tomber sa cape noire, et posé son tricorne à terre.
Immobile et pensif, presque recueilli,  il contemplait le tableau.
Un collectionneur, ou un vendeur d’œuvres d’art, voilà ce qu’elle s’était dit quelques heures plus tôt lorsque Paolo avait fait son rapport.
Roman posait sur le tableau un regard hypnotique. Elle leva les yeux à son tour et faillit crier.
Le tableau la représentait.
Quelle sensation étrange : c’était pourtant une femme ravissante, dont le front haut et le menton volontaire rendaient le visage très doux. Les yeux étaient beaux, profonds et sombres, veloutés, ombrés de longs cils, et visiblement myopes, car la jeune dame avait ce regard incertain et trouble de ceux qui voient le monde dans un brouillard. Les yeux étaient les siens.
La jeune femme du tableau était languissamment allongée sur un divan de velours rouge, Maja de peintre espagnol, vêtue seulement de sandales d’intérieur arabisantes, et fixait d’un œil impudique son  unique spectateur.  
Maria Anna était, inexplicablement, la jeune femme du tableau, malgré son menton en galoche, ses cheveux de paille sèche, et  ce nez trop long qui lui avait toujours paru avoir une vie personnelle.
Elle étudiait avec stupéfaction les courbes douces, la peau laiteuse, et le lourd regard explicite. Le sentiment de proximité fut tel qu’elle se drapa dans son imperméable, refusant d’être ainsi exposée au regard de l’autre, se sentant dépossédée de son propre corps.
-         Je sais que tu es là, dit soudain Roman sans même se retourner
Maria Anna crut défaillir.
-         Je t’attends depuis huit mois, reprit-il la voix hachée.
Elle se leva lentement, et descendit quelques marches.
Il se tourna vers elle, presque inquiet, sur le qui-vive.
-         Ma famille possède ce tableau depuis des années, dit-il. Il ne doit pas sortir de cette pièce, que mon grand père fit aménager pour qu’il y reste. Je t’ai croisée, voici huit mois, à la bibliothèque. Je t’ai reconnue. Je contemple tous les jours cette femme depuis que j’ai quinze ans. L’artiste peignit la toile avec tant d’émotion et d’amour qu’elle représente son idéal féminin absolu. Il est devenu mon idéal. Il est dit cependant que toute la beauté qui apparaît sur cette toile demeurera cachée aux yeux du profane, et que seul l’initié saura la faire jaillir par la seule force de son désir .
Il sourit brusquement : Brad Pitt à Beyrouth.
-         Tu en as mis du temps, à me suivre ! J’étais tétanisé à l’idée que la pensée puisse en venir à Lucia.
Elle tournait maintenant autour de la toile, stupéfaite, interdite : la femme était magnifiquement belle et magnifiquement nue.
-         Voici ton âme dit-il, c’est ainsi que tu m’es apparue. C’est ainsi que je te vois.
Il lui tendit la main comme un marquis de salon. Elle posa ses doigts sur le poing fermé, et avança devant sa propre représentation.
Balade au clair de lune, pensa-t-elle. Brad Pitt sourit. Souffle chaud sur ma nuque, main à plat sur mon cœur ; il mord ma peau, juste sur le cœur ; il touche mon ventre, sa main est brûlante ;  je tremble ; chaleur au fond du ventre ; il tremble ; je sens sa langue sur moi ; je ne bouge plus car il doit savoir quoi faire ; je sais quoi faire, là. Bouge ; ne bouge plus. Tais-toi. Dis quelque chose. Goût léger de vodka. Je suis ivre. Il m’emprisonne dans ses bras étendus. Clouée au sol, écartelée, je ne peux bouger. Sa bouche sur mon sein , lui au creux de mon corps.
Je suis aussi belle que mon âme.
 
 
Comme je suis fleur bleue ! Je n’ai pu me décider entre tous ces styles possibles !
Si j’ai le courage, je tenterai  l’eau de rose !
Merci à Oscar Wilde car écrire un truc en trois heures, c’est vraiment difficile, une gageure !!! Après ça je suis absente quelques jours et je ne pourrai pas écrire ! La date du 31 janvier n’étant pas dépassée, je considère, dear Majoma, que j’ai fait ma part de boulot !  
J’ai lu toutes les autres nouvelles : travail remarquable d’écriture et d’imagination ! La littérature vit toujours, chouette, non?
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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 22:09

 

  Episode précédent

                         

                                Le roman de Maria Anna partie 2

 Paolo, c’était le môme du dessus, le fils du général Dei Santi. Quinze ans, toujours le nez au vent, curieux comme une vieille femme. Ses boucles blondes d’angelot lui donnait un air de fille de bonne famille, et d’autant qu’il les laissait tomber sur les épaules, avec même parfois, un bandeau pour les tenir en arrière, ce qui mettait son père au bord de l’apoplexie.

Maria Anna lui donnait des cours de Français, les mardi et vendredi soirs sur le coup de six heures, avant que la famille Dei Santi ne passe à table sous le lustre à pampilles, après le Benedicite.

Elle essayait d’intéresser le drôle à la littérature la plus belle du monde, mais la seule question qui passionnait l’animal était : « Est-il vrai que Casanova a écrit ses mémoires directement en Français ? »

Et si on essayait Casanova dans le texte, hein, Maria Anna ? Qu’est-ce que tu penses de ça ? Quand Lucia était par là, les yeux de Paolo lui sortait de la tête, et il aurait connu le sort du gondolier tombé à la flotte à la vue des seins pigeonnants de la jeune femme.

Paolo jouait avec Lucia le petit théâtre qu’elle servait elle-même à Roman, frôlant, glissant contre elle, laissant tomber sa game boy au moment où elle croisait haut les jambes, à la recherche de la bordure de dentelle écarlate, de la peau dorée et un peu plus encore car Lucia croisait les jambes vraiment très haut.

Lucia éprouvait la même joie enfantine à agiter l’adolescent prépubère et le vieillard libidineux : le regard halluciné de Paolo louchant sur sa lingerie était un hommage qu’elle acceptait en bonne fille. L’accord des participes passé en français en prenait un coup dans l’aile, mais Maria Anna acceptait de ne pas être plus royaliste que le roi. L’éducation sensuelle de Paolo se faisait donc bon an mal an, entre deux textes édifiants de Monsieur Gide.

Lucia le convainquit sans mal de s’inviter chez Roman. Le sein jaillissant du bonnet et la bouche humide, elle poussa littéralement le gamin hors de chez Maria-Anna pour le lâcher sur le palier devant chez Roman. Paolo, haletant, tendu comme une corde à violon, rendu totalement ivre par la fragrance capiteuse de Lucia (elle se fournissait spécialement dans une boutique confidentielle) se laissa déposer comme un paquet, en remerciant le ciel de ne pas être sommé par la belle d’user de ses armes sur le champ.

Car l’adolescence et le tourbillon hormonal qui la caractérise rendent parfois ces choses-là aléatoires.

Le sourire extatique et quasiment idiot qu’arborait Paolo lorsque Roman lui ouvrit la porte laissa son interlocuteur tout à fait perplexe.

Lucia cueillit l’adolescent comme une fleur coupée deux heures plus tard, alors qu’il sortait titubant de chez Roman. Elle le transporta maternellement chez Maria Anna, qui crut entendre, juste derrière la porte, le bruit d’un baiser qui claque, un gémissement de fille qui s’émeut, et le son très reconnaissable d’une gifle assez bien assenée :

 -         Tu empestes l’alcool ! cria vertueusement Lucia

Roman n’était pas gay, comme le proclamaient les quelques somptueux tableaux de femmes accrochés à ses murs et son insensibilité totale à un Paolo languissant à souhait (ou du moins Lucia, qui se satisfaisait de peu, considéra-t-elle les choses comme  réglées). Il buvait en revanche comme un Polonais, et les deux mâles s’étaient virilement torchés à la vodka rapportée de Varsovie.

Paolo exultait car il avait  contemplé un tableau français dissimulé derrière un rideau que l’autre lui avait vendu comme « L’origine du Monde », et il rougissait par plaques en se remémorant le sujet traité (oui, oui, il avait déjà vu des photos pornos, ils se les passaient sous le manteau chez les Bons Pères, mais là, ça n’avait rien, mais rien à voir).  Il avait tenté la mise en application immédiate, car la couleur dorée et lumineuse de la peau, juste en haut des cuisses qui s’ouvraient sur la toile était bien celle, il en était sûr de la signorina Lucia. La manœuvre était risquée, mais il accepta la gifle de bonne grâce : la peau était aussi douce et aussi soyeuse que prévue.

Maria Anna les dévisageait avec un agacement perceptible : Lucia était puérile.

Elle avait bien dit que cette idée d’envoyer Paolo en éclaireur était ridicule. Elle allait intervenir sans mâcher ses mots quand le bruit de la porte qui se rabat la fit sursauter :

-         Il sort !

C’en était trop : laissant les deux imbéciles  qui se bécotaient maintenant avec délectation, mélanger l’odeur de Vodka et le parfum de luxe, elle saisit son imperméable à la volée et dévala les escaliers, à la poursuite de l’Homme de l’Est.

à suivre

 

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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 18:21
Majoma nous lance un défi (pfffff!): Ah ma pauvre, tu ne sais pas à quoi tu t'exposes!
Voici la première partie de ma nouvelle:
                                   Le Roman de Maria Anna
Lucia poussa un soupir d’énervement.
Le côté quelconque de Maria-Anna, était toujours puissamment déprimant. Quoi que l’on fasse, les cheveux restaient ternes et cassants, coiffés à la diable, avec des épis rebelles que nul gel ne pouvait aplatir ; le menton semblait se projeter vers l’avant, et le nez trop long alourdissait le visage. Certes les yeux étaient beaux, profonds et sombres, veloutés, ombrés de longs cils, mais les lunettes trop larges qui les dissimulaient devaient faire partie de la collection de la sécurité sociale.
Elle venait de passer deux heures à tenter de la motiver pour une sortie sympathique entre filles, mais après l’essayage d’une jupe informe et d’un pull trop large, elle était prête à jeter l’éponge.
-         Maria-Anna, bon sang ! je ne peux pas croire que tu aies cet air-là ! même si on t’habille chez les meilleurs couturiers, tu as l’air d’une cousine de province en visite !
Maria-Anna  haussa philosophiquement les épaules : elle se savait sans charme. Depuis longtemps elle avait renoncé à séduire et se contentait de jouer les repoussoirs quand elle sortait avec Lucia, qui n’était pas si jolie que ça au fond, mais que la présence de Maria-Anna à ses côtés embellissait de façon extraordinaire.
Le bruit étouffé d’une porte qu’on claque vint distraire Lucia de ses préoccupations au sujet de son amie. Elle courut à la large fenêtre, et se pencha doucement, veillant à ce qu’on ne la voit point :
-         Maria-Anna ! c’est lui ! regarde ! il sort !
Maria-Anna regarda machinalement sa montre : vingt heures. Comme tous les soirs, quelle que soit la saison, quel que soit le temps, son voisin descendait d’un pas léger l’escalier de marbre, sautait la dernière marche d’un bond, et se précipitait dehors en laissant la porte se rabattre sur un mystère. Où allait-il ? Où allait-il bon Dieu?
Voila qui rendait Lucia folle : elle avait repéré ce type depuis son arrivée dans le palazzo, huit mois plus tôt. Un gaillard blond, à la peau pâle, aux yeux clairs qu’on ne pouvait en aucun cas prendre pour un Vénitien : trop grand, trop pâle (non que les Vénitiens soient petits et bruns, mais celui-là était vraiment trop nordique !) et une nonchalance étudiée, une élégance glaciale qui évoquait des régions plus froides et plus brumeuses encore que la lagune où elles étaient nées.
Roman. Le voisin s’appelait Roman, comme un Polonais, un Tchèque ou que sais-je !
Lucia dévorait les hommes, et celui-ci résistait vertueusement.
Elle s’arrangeait pour le croiser régulièrement dans l’escalier, le frôlait comme par inadvertance. Elle avait même tenté de chuter à ses pieds, comme victime d’un malaise, un jour de l’été dernier où la chaleur stagnait sur la lagune en lourds nuages bas, annonçant l’orage. Las ! Roman l’avait relevée sans rien dire, sans paraître remarquer la jarretelle rouge qui venait s’attacher sur la dentelle garance d’un bas de vraie soie.
Lucia en avait pleuré de rage !Le coup de la jarretelle rouge était au point pourtant : aucun homme digne de ce nom ne résistait à l’apparition du morceau de dentelle, qui révélait un peu de peau dorée immédiatement cachée sous la jupe, avec un rire confus (« Un rire idiot », faisait remarquer Maria-Anna caustique. Elle avait vu Lucia ensorceler dix malheureux avec le coup de la jarretelle rouge, et la bêtise des hommes lui paraissait insondable).
L’automne était venu, et le soir qui tombait vers six heures n’avait pas découragé Roman. Les huit coups de Santa Maria de la Salute rythmaient immuablement sa sortie tous les soirs.
-         Il va travailler suggérait Maria Anna raisonnable, en refaisant ses comptes, ou en classant les fiches de sa biblitohèque.
-         Tous les soirs que Dieu fait ! allons donc ! répondait Lucia acerbe
-         Qu’est-ce que ça peut nous faire ? repartait Maria Anna
-         Il est trop beau ! insistait Lucia. Je veux ce type, moi !
Maria Anna haussait les épaules. Lucia voulait les hommes comme des bonbons. Le plus sage était de ne pas se préoccuper de l’homme de l’Est, qui descendait impassiblement son escalier, ses mèches blondes sur les yeux clairs, avec un petit balancement des épaules.
Elle essayait de distraire son esprit de la vision entraperçue de son voisin, ramassant le courrier jeté sur le paillasson devant sa porte, vaguement enroulé dans une serviette de bain et les cheveux mouillés : ce jour-là Giuseppe, le concierge, que son rhumatisme faisait souffrir avait chargé le jeune Paolo de distribuer le courrier. Le mioche avait fait dans l’à peu près, jetant les lettres devant les portes en passant au galop, après avoir tiré toutes les sonnettes.
Maria-Anna passait alors devant chez Roman, qui avait levé la tête, et souri aussi délicieusement que Brad Pitt lorsqu’il prend son petit déjeuner à Beyrouth dans Spy Games, décoiffé, fatigué et vulnérable. Bingo, ma pauvre fille !
Maria Anna avait des fantasmes de préadolescente, et le coup de la jarretelle lui semblait tout à fait pervers.
-         Il est gay ! avait assené Lucia, en entrant en trombe un matin. Voilà pourquoi il ne me regarde même pas. Il est gay, je te dis !
-         Qu’est-ce que tu en sais ? avait murmuré Maria Anna avec une légère inquiétude car ses rêves charmants de balades à deux sur la lagune dans une gondole noire, sous le regard bienveillant d’un gondoliere bedonnant, s’accommodaient mal de l’homosexualité potentielle du héros.
-         Regarde mon soutien-gorge ! avait clamé Lucia.
L’objet était délicatement brodé, signé d’une marque vénitienne hors de prix, et laissait entrevoir la naissance des seins avec une munificence exceptionnelle. Ceux de Lucia étaient plutôt petits mais la lingerie remédiait habilement au problème, en les projetant littéralement sous l’œil de tout mâle non aveugle à dix mètres à la ronde. La chemise de lin s’ouvrait quasiment jusqu’au nombril.
-         L’a même pas bougé un œil ! gémit Lucia. Le gondolier du traghetto a failli en tomber à l’eau pendant qu’il me rendait ma monnaie ! L’est gay, j’te dis !
Maria Anna se détourna sans répondre. Gay ou pas gay, de toute façon, avant qu’un homme jette un oeil sur elle…
-         On va lui jeter Paolo dans les pattes ! suggéra Lucia. Comme ça on sera sûres !
-         Paolo ?
 
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